[Emergency department utilization by HIV-positive adults in a Belgian setting].

Etude des motifs d’admission au service des Urgences d’une cohorte de patients infectés par le VIH suivis au CHU de Liège.

Journal

Revue medicale de Liege
ISSN: 0370-629X
Titre abrégé: Rev Med Liege
Pays: Belgium
ID NLM: 0404317

Informations de publication

Date de publication:
Jan 2019
Historique:
entrez: 26 1 2019
pubmed: 27 1 2019
medline: 13 3 2019
Statut: ppublish

Résumé

The use of the emergency department (ED) by human immunodeficiency virus (HIV)-infected adults undergoes an evolution following the introduction of antiretroviral therapy (ART). Improving our knowledge about ED use characteristics will contribute to a correct diagnosis and therapeutic approach in this patient group, at the moment they are discharged from the ED. We conducted a one-year retrospective study on characteristics of ED use involving 1026 patients living with HIV. The majority of them was treated with antiretroviral therapy (95 %) and had a viral load lower than 50 copies (73.6 %). Among them, 117 patients (11.8 %) were admitted at least once to the ED. The most common ED discharge diagnoses were related to trauma (30 %). This study shows that the great majority of diagnoses were not related to infectious diseases (6.3 %, of which half were HIV-related). One hypothesis to explain these results would be that HIV-positive adults in this study had excellent antiretroviral coverage and were well controlled in terms of HIV. L’utilisation du département des urgences (DU) par les adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) évolue suite à l’instauration des traitements antirétroviraux (TAR). Nous avons besoin d’améliorer nos connaissances à ce sujet et d’en savoir plus sur le diagnostic de ces patients lorsqu’ils quittent le service d’urgence. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur une durée d’un an et qui s’intéresse aux caractéristiques de l’utilisation du DU par 1.026 patients vivant avec le VIH. La majorité d’entre eux était sous traitement anti-rétroviral (95 %) et avait une charge virale inférieure à 50 copies (73,6 %). Parmi eux, 117 (11,8 %) se sont présentés au moins une fois au DU. Les principaux motifs d’admission étaient d’ordre traumatologique (30 %). Cette étude montre que la grande majorité des motifs d’admission au DU des patients vivant avec le VIH n’était pas en rapport avec des pathologies infectieuses (seulement 6,3 %, dont la moitié directement liées au VIH). Une hypothèse pour expliquer ces résultats serait que les patients étudiés bénéficiaient d’une excellente couverture anti-rétrovirale et étaient bien contrôlés en termes de VIH.

Autres résumés

Type: Publisher (fre)
L’utilisation du département des urgences (DU) par les adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) évolue suite à l’instauration des traitements antirétroviraux (TAR). Nous avons besoin d’améliorer nos connaissances à ce sujet et d’en savoir plus sur le diagnostic de ces patients lorsqu’ils quittent le service d’urgence. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur une durée d’un an et qui s’intéresse aux caractéristiques de l’utilisation du DU par 1.026 patients vivant avec le VIH. La majorité d’entre eux était sous traitement anti-rétroviral (95 %) et avait une charge virale inférieure à 50 copies (73,6 %). Parmi eux, 117 (11,8 %) se sont présentés au moins une fois au DU. Les principaux motifs d’admission étaient d’ordre traumatologique (30 %). Cette étude montre que la grande majorité des motifs d’admission au DU des patients vivant avec le VIH n’était pas en rapport avec des pathologies infectieuses (seulement 6,3 %, dont la moitié directement liées au VIH). Une hypothèse pour expliquer ces résultats serait que les patients étudiés bénéficiaient d’une excellente couverture anti-rétrovirale et étaient bien contrôlés en termes de VIH.

Identifiants

pubmed: 30680971

Types de publication

English Abstract Observational Study

Langues

fre

Sous-ensembles de citation

IM

Pagination

28-35

Auteurs

B Pirotte (B)

Département des maladies infectieuses, Liège Université, CHU de Liège, Belgique.

F Frippiat (F)

Département des maladies infectieuses, Liège Université, CHU de Liège, Belgique.

G Darcis (G)

Département des maladies infectieuses, Liège Université, CHU de Liège, Belgique.

M Rassenfosse (M)

Maison médicale d'Ougrée, Liège, Belgique.

K Fombellida (K)

Département des maladies infectieuses, Liège Université, CHU de Liège, Belgique.

N Maes (N)

Département des maladies infectieuses, Liège Université, CHU de Liège, Belgique.

F Moerman (F)

Département de Biostatistique et d'Information Médico-Economique, CHU de Liège, Domaine Universitaire du Sart Tilman, Liège, Belgique.

M Moutschen (M)

Département des maladies infectieuses, Liège Université, CHU de Liège, Belgique.

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